COMMENT J’AI LU LE JASMIN NOIR...
LE JASMIN NOIR, n’est pas un roman qui se lit
normalement... il se sent, se ressent, son lecteur s’embaume... «de lointains
parfums troublants»... se consume ... avec tout le plaisir d’une bonne lecture
C’est un roman qui accapare les sens, dès qu’il est «abordé»...
tu te sens touché ... troublé... ému... fasciné... et tu ne peux décrocher...
qu’à sa fin... et encore...
Il relate une histoire, une blessure, une déchirure... des
déchirures... peut être coutumières en littérature, mais rendues originelles
par une sublime sincérité de l’auteure... une capacité à manier les
circonstances... à manipuler ses personnages... à évoluer dans un style
simple...élégant... abordable.
J’ai commencé à lire... je me suis «plongé» dedans...
impossible de s’en sortir... et à la fin de la première lettre (elles seront
trois)... une découverte... un choc... l’identité du destinataire... Un choc
que je voyais venir au bout de lignes et des pages, mais que je me suis abstenu
d’y croire... pis... je l’éliminais, l’occultais... mais c’était le roman...
l’intrigue... l’histoire...
Et hop il fallait
revenir dès le début (une centaine de pages), et relire avec cette découverte-choc.
On y va par tous les sens...
J’arrive à la fin
du roman... Incrédule... je reste gonflé ... je tourne la page... la quatrième
de couverture...le Cv de l’auteure ; que j’ai pris le soin de lire à la va
vite à la librairie ...au moment de
l’achat... debout... sans lunettes... déconcentré...
Une nouvelle découverte... l’auteure... il me semble
l’avoir croisé dans le bouquin... les questions restent en suspend... il y
quelques chose qui m’a échappé... échappé à ma lecture... et il fallait y
revenir... d’un seul trait... un dimanche où j’ai sacrifié toute mes taches
dominicales... même ma propre nourriture...
Finie ma deuxième lecture... ma deuxième conquête du livre
(au fait c’est moi qui a été conquis)... Je me tourne vers internet et Face-book...
les images de l’auteure... les commentaires de ses ami(e)s... les articles de
presse...
Je scrute dans les images...je ne peux résister à cette
tentation pernicieuse... vicieuse... de lecteur qui cherche à faire des
rapprochements... d’associer l’auteure à son héroïne... (J’assume moi-même cette
tendance en tant que romancier)... et les détails fusent... femme... primitive...
sauvage... cheveux courts... coupés... habillée en femme... robe noire...regard
profond... sourire mélancolique...
Un plaisir... ce fut réellement une lecture plaisante... malgré
toute la souffrance que retrace cette œuvre... magique...
Minuit... je retourne vers mon jardin... un coup d’œil sur
mon jasmin qui orne ma fenêtre.... impossible de distinguer les couleurs... serait
il devenu noir ?...
Rabbi Yahdik WAFA GHORBAL
BRAVO... WAFA GHORBAL
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